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Lib​è​re le bizarre

by K-Lizeüm

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ahasverus-cornelius
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ahasverus-cornelius Un excellent album de Metal qui mélange avec brio la chanson française (enfin, belge...) au meilleur acier wallifornien.
Attention : addiction possible. Favorite track: Déconnecté.
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1.
Dingo 03:25
On enferme ce qui nous paraît anormal. Surgissant d'un cachot, Entravé derrière des barreaux, Sa déraison fait écho, Folies que nous étouffons. Folies que nous étouffons ! Nous fuyons la déraison. Libère le bizarre ! Chaos autorisé. Oui, libère le singulier ! Ta personnalité, la vraie. Scrutant chaque morceau, Entravé par nos idéaux, Trop de pensées tuent l'égo, Trop d'émotions tuent le cerveau. Surpassé par trop d'infos, Il préfère fuir ce dingo, Dans un monde où tout est faux. Dans un monde où tout est faux ! Nous fuyons la déraison. Libère le bizarre ! Chaos autorisé. Oui, libère tout ce qui est singulier ! Ta personnalité, la vraie. Laisse le chaos et libère le dingo ! Libère le bizarre ! Chaos autorisé. Oui, libère tout ce qui est singulier ! Ta personnalité la vraie.
2.
En retard 02:10
Ça tombe sur moi, faut que je me réveille ! Un rendez-vous d-d-d-déterminant : Je saute vite dans mes plus beaux vêtements. Je brosse mes cheveux, Ma barbe et puis mes dents. Et ma voiture ne démarre pas. Et puis, là, le bus, il passe devant moi. Va falloir courir jusqu'à cet arrêt là. Je suis tout transpirant. Et pour mon rencard je suis... En retard, Pressé, Je me grouille. Je suis à la bourre, faut activer. Vérifier si j'ai bien tous les bons dossiers... Il m'en manque. Et, merde ! Je dois passer les chercher. Mon bureau fermé... Mais où ai-je mis la clé ? Oh, ben tant pis... Je vais encore baratiner. Une collègue vient m'apostropher. Elle me complimente, Me propose un café. Je la trouve sexy. J'ose pas remballer. Je lui dis d'attendre Et je file car je suis encore... En retard, Pressé, Je me grouille. Je suis à la bourre, faut activer. Pressé... Arrivé dans la salle de réunion Mais tous les sièges sont vides. Je vérifie l'agenda Mais je me suis trompé de jour. C’était pour demain. Non !
3.
Faux ! Echo, libido ! C’est lorsque mes mots sonnent faux. Ma médiocrité fait l'écho. Être un homme, non, ce n’est pas grand-chose. Mon cœur se livre trop vite à l'autre. me charitable y croit et saute. Être un homme, non, ce n’est pas grand-chose. Ma dérive se blesse sur ma chair épaisse. Mon esprit funeste, mon cœur en détresse. Faux ! Et mon cœur me pousse à la faute. L’ambiance est moite un rien trop chaude. Être un homme, non, ce n’est pas grand-chose. Mes émotions frisent l'overdose. Si je me dévoile ce sera grandiose. Être un homme, non, ce n’est pas grand-chose. Ma dérive se blesse sur ma chair épaisse. Mon esprit funeste, mon cœur en détresse. Ma dérive m'empêche, ma chair est de mèche. Mon esprit empeste. Mon cœur est complètement à l'ouest. Fais moi juste un geste. Je me sens à l'ouest. Ma dérive se blesse sur ma chair épaisse. Mon esprit funeste, mon cœur en détresse. Mon cœur en détresse. En détresse !
4.
Oh ! Au-delà de l'aube d'avril, S'éloigne un bataillon De sentiments cherchant asile Au fond d'un cœur à l’abandon. Au-delà de l'aube d'avril, S'accroche le compagnon De l'indéchiffrable code subtil, Savoir ou non s'ils s'aimaient. S’accorder un peu plus que nos signes hésitants. Démêler ce code confidentiel. Désarroi réveille la bête ! Prends garde qu’elle ne parte en quête. En quête de ce qui l’obsède. S’acharne jusqu’à ce que tu cèdes ! Oh ! Au-delà de l'aube d'avril, Creuseras-tu le sillon ? Quitte à faire fuir ce crocodile Troublé par tant d'indécision. Loin des cris où se noya, Son esprit fuyant l'effroi. D’au-delà de l'aube d'avril, Fuir mais ils s'aimaient. A trop rêver nos heures, Télépathie de lire tes pensées. Fantasmer la saveur, Quand tout s’efface, ne garder que l’anxiété. Désarroi réveille la bête ! Prends garde qu’elle trouve une nouvelle quête. En quête de ce qui l’obsède. S’acharne jusqu’à ce que tu cèdes ! Est-il bien utile d’aggraver Cette délicate paranoïa ? Et sous la pression céder Aux avances que suscitent l’émoi ? Il faut qu’on cache, il faut, Il faut qu’on reste muet. Des maniaques du sous-entendu Latent et circonspect. Coïter ! C’est le temps de concrétiser nos souhaits. Oh ! Au-delà de l'aube d'avril, Tu restes une illusion.
5.
Oracle 03:44
Mort ! Dans l’arrière salle d’un bar désert, Elle tire la treizième arcane. Fort ! Lorsqu’elle me charme par sa lumière, Mon sort n'est pas si fatal. Homélie ! C’est peut-être terrifiant Même si c'est qu’une fiction, c'est qu’une fiction. Homélie ! Quoi de plus séduisant Même si c'est une vision, c'est une vision. Quand l’oracle m'a touché, Ça m’a ravagé. Quand l’oracle m'a touché, Sa prophétie est devenue réalité. Hors ! Je fuis, je sors de ce bar désert. Elle me poursuit ventre à terre. Sors ! Je suis charmé par cette étrange sorcière. Je l’admire, je la vénère. Belle, irréelle, Un rien malsaine et même si c'est Pas une fiction, pas une fiction, je crois Que je suis à elle, Force vénérienne, et même si c'est Pas une vision, pas une vision. Quand l’oracle m'a touché, Ça m’a ravagé. Quand l’oracle m'a touché, Sa prophétie est devenue réalité. Revêtue d'une robe indécente, S’approche de moi suante. Sur mon corps, sa langue incandescente Dessine frétillante. Je déchire ses haillons Et je goûte le sel De sa bouche incandescente. Je me déchaîne en elle. Quand l’oracle m'a touché, Sa prophétie est devenue réalité.
6.
Déconnecté 04:13
Le mal de l'espace, c'est pour les moussaillons ; Vomis deuxième classe à l'odeur infâme. Tel un samouraï qui découpe des citrons, En criant banzaï pour ses compagnons. Je me baladais, médite là-dessus, Kilomètres sur la map. Les derniers ragots virtuels, c’est mon opium. Je règne mais ces jeux me rendent gaga. Je fais du dégât avec des oiseaux furieux. Je règne mais est-ce vraiment sérieux. Bonbons écrasés, je connais toute la saga, je crois... Ben oui, c'est dit. Info et débat : j'y crois ! Tout y passe même les exploits avec des chats. Oui, je veux me déconnecter Mais je suis trop captivé. Dur de revenir à la réalité... Oui, je veux me déconnecter Mais je suis trop captivé. Dur de revenir à la réalité... Craquer ! Attiré par l’écran comme un insecte défoncé. Impossible d’arrêter, je suis déphasé. Oui, je veux me déconnecter Mais je suis trop captivé. Dur de revenir à la réalité... Bug ! Bug ! Sur un gazouillis, 140 caractères, Ma vie, mon mépris, état d'âme et fièvre. Fil d'actualité, je me sens méprisé. Personne n'a liké, je suis déprimé. États d'âme immodérés, opinions de raciste, Journalisme niveau zéro, blogueurs niais... Bain de seigle, ça c'était du pipi de chat; Aujourd’hui soigne-toi en fumant la ganja. Ramène ta putain de science dans le débat. Dans ce groupe débile, on pensera pour toi, crois moi. Fourre-tout de choix et parfois pire que l'on croit. Ho oui, tu dois avoir raison à tout prix. Tu dis, t'y crois mais ta parole despotique Brandit l'oriflamme du scientisme tyrannique. Oui, je veux me déconnecter Mais je suis trop captivé. Dur de revenir à la réalité... Oui, je veux me déconnecter Mais je suis trop captivé. Dur de revenir à la réalité... Craquer ! Attiré par l’écran comme un insecte défoncé. Impossible d’arrêter, je suis déphasé. Oui, je veux me déconnecter Mais je suis trop captivé. Dur de revenir à la réalité... Bug ! Bug !
7.
La Fête 02:49
C’était une drôle d’histoire Où je broyais du noir à une fête. Pendant que tout le monde se marre, Je gamberge, je me prends la tête. C’est le week-end, Un week-end où je suis chic, quoi. Et mes chaussures sont cirées. Je mets, je mets mes ray-ban, Mon costume noir Un peu kitch et serré. C’est une soirée triviale. Dans quoi me suis-je encore fourré ? C’était une drôle d’histoire Où je broyais du noir à une fête. Pendant que tout le monde se marre, Je gamberge, je me prends la tête. Comme des bestiaux sur la piste de danse. Quel drôle de rituel de l'ordinaire, Conforme aux normes sociales, Faire l'idiot, porter haut le flambeau. L’humanité inspirée Par l'écho médiocre et faux. Comme cette file de bâtards Prêt pour ces jeux tendancieux. Écarteler ces minables, Éclabousser ces ringards, De leur sang, de leur sens, Dévoiler l’inconsistance. Thérapie globale pour agités du bocal. Mais rendez-vous, mais rendez-vous aux autorités locales. Taser picote, dépote, injure, brimade Et me voilà à écoper, écroué dans une prison. Quel con ! J’ai craqué, payé. Manières et manies, je me suis dénoncé. Con, dans un asile, enfermé. Tout ça pour faire comme tout le monde Et pour danser. C’était une drôle d’histoire... Je gamberge, je me prends la tête. Idiot !
8.
Encore l'habile ivresse Qui te met dans tous tes états. Des intentions perverses, De simples gestes que tu fantasmes. Hors du contexte, corps et cris ; L’âme un peu leste, barbarie ; Preuve de souplesse, étudie Chaque viscosité du vice. Mais où est... Où est ton cerveau central ? Mais où est... Ta raison, ton idéal ? Et dans l'abîme, tu crèves... Tu rêves d'ennui. La liesse, la hargne, La montée de la sève Te pousse, rien ne m'épargne... Et quoi, et toi, qu'est-ce que t'y gagnes ? Mais où est... Où est ton cerveau central ? Mais où est... Ta raison, ton idéal ? Allume la mèche mais les risques sont pour toi. Et dans un élan, je sais que tu le regretteras, Qu’une fois sobre ta culpabilité fera loi. Tu es dans le jeu. Oui mais l'homme est faible. Et dans ce jeu gagne Ceux qui sont vicieux comme toi. Gagne et vite, barre-toi ! T'es débile ou quoi ? Mais qui, de quoi es-tu vraiment cap' ? Ouais, baisse ton futal ça c'est fatal. Râpe-la, griffe-la et bourrine-moi tout ça. Baise-la puis barre toi et oublie moi tout ça. Dégomme, assomme, fait la monter au mat, Défonce-là, donne lui tout ce que t'as, Vas-y mais fourre-la !
9.
Ma dévotion 03:28
Mon avenir sera l'accomplissement. Confiance absolue, je lâche prise aveuglément. Mon estime est bien le maître mot. Je suis prêt à tout pour devenir ton unique dévot. Devenir incroyable, devenir ton esclave, Un héros modulable, allégeance... C’est ma dévotion ! Mon adoration ! C’est de l'abnégation ! C’est ma dévotion ! Même si l'intolérable Fait de nous les coupables. Que tu sois dieu ou diable, Jamais je ne violerais mon serment. Je suis libre de pouvoir croire en toi. J'ai la conviction que tu ne me décevras pas. Et, tu es bien de chair et de sang. Nous nous nourrissons de discussion, c'est enrichissant. Enfin, serein, je m'abandonne, Plongeant dans ce profond canyon. Croquer dans la pomme, voie de Sodome. C’est ma dévotion ! Mon adoration ! C’est de l'abnégation ! C’est ma dévotion ! Inspiré, électrique, Passionné et physique... Inspiré, platonique, Mon serment… Il est impitoyable. Il est inavouable. C’est ma dévotion ! Mon adoration ! De l'abnégation !
10.
La Devise 03:40
Comme un homme qui est au bout du rouleau, Recherche des signes d'espérance. Cette devise résonne comme un écho, Aveuglé par ses croyances. Tu vivras toujours grande et belle Et ton invincible unité Aura pour devise immortelle : Le roi, la loi, la liberté. Ô Belgique, ô mère chérie, À toi nos cœurs, à toi nos bras, À toi notre sang, ô Patrie ! Nous le jurons tous, tu vivras ! Et ta main souveraine et fière, Désormais peuple indompté, Grava sur ta vieille bannière : Le roi, la loi, et ses croyances. Tu vivras toujours grande et belle Et ton invincible unité Aura pour devise immortelle : Le roi, la loi, la liberté. Après des siècles d'esclavage, Le belge sortant du tombeau A reconquis par son courage Son nom, ses droits et son drapeau. À jamais resserrons ensemble Tous les liens de fraternité. Et qu'un même cri nous rassemble : Le roi, la loi, la liberté. Tempère et empruntons une autre voix, Nos propres choix. Promesse, comme une devise. Promesse, tu réalises. Cette posture absurde et démodée, Aucune fierté, aucune identité, Survivra sauf si tu te rebelles, Survivra sauf si tu crois en toi.
11.
Amer et sucré, Un sentiment désincarné. Dépit et malgré, Et on lève le voile sur ce mystère. Tu succombes, t'es attiré. Un jour nos masques vont se déchirer. Masque d'ivoire Impassible reflet de nos peaux, Oasis obscène. Brillante, elle s'éclipse. Subitement, paraît être contraire En brouillant les pistes. Deux êtres entortillés et scindés Et pour s'entre-défaire. S'attirer sans pouvoir se toucher. Masque d'ivoire Impassible reflet de nos peaux, Oasis obscène. Heaume et cacha Les paumes. Se frôlent malgré soi, Prônent. Évitent le bizarre, Sérum. Contrôle de l'émoi Et l'homme. Il n'est rien que ça : Homme. Rien au-delà, Conditionne ses actes et ses choix, Façonne. Un jour explosera. Masque d'ivoire Impassible reflet de nos peaux, Oasis obscène.
12.
Ce qu'on malmène Conserve en soi des stigmates excavés. C'est comme une fièvre Qui infecte et nous incite à nous enclaver. La stratégie du choc ! Horrifié, travaillé à chaud, C’est la raison qui est bâillonnée. C’est la raison qui est bâillonnée. La raison est bâillonnée. Tel un appât qui décampe Face au prédateur décidé. Traumatisé, incapable de réagir Ou de résister. La stratégie du choc ! Horrifié, travaillé à chaud, C’est la raison qui est bâillonnée. Anesthésie, anesthésié…. La stratégie du choc Terminé, ce monde est chaos. Déconstruire et bâtir du plus beau.

credits

released December 22, 2018

Musique : K-Lizeüm
Textes : Jean-Marc Ernes

Chant : Jean-Marc Ernes
Guitares : Thomas Facella, Kevin Penay
Basse : Jimmÿ Senoussi
Batterie : Grégory Facella

Clavier : Jean-Marc Ernes
Violon : Lara Andrulli

Chorale : Fanny Delvaux, Norah Ernes, Chloé Burton, Jim Godet, Max Ha Van, Nicolas Delvaux

Enregistré et mixé au Noise Factory Studio

Mixé par Nicola Lomartire au Noise Factory Studio

Produit par Nicola Lomartire et Thomas Facella

Graphisme : Jean-Marc Ernes
Photo : Siyan Ren (Unsplash)

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K-Lizeüm Nandrin, Belgium

K-Lizeüm est un groupe de metal avec des textes en français. Choix audacieux dans l'univers du métal ou la langue de Shakespeare est prédominante.

K-Lizeüm fait sonner ses mots tels des slogans, des déclarations d'amour à la vie et à la fête. Le tout soutenu par des guitares saturées et puissantes qui naviguent dans des compositions parfois déroutantes mais toujours catchy.
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