1. |
Dingo
03:25
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On enferme ce qui nous paraît anormal.
Surgissant d'un cachot,
Entravé derrière des barreaux,
Sa déraison fait écho,
Folies que nous étouffons.
Folies que nous étouffons !
Nous fuyons la déraison.
Libère le bizarre !
Chaos autorisé.
Oui, libère le singulier !
Ta personnalité, la vraie.
Scrutant chaque morceau,
Entravé par nos idéaux,
Trop de pensées tuent l'égo,
Trop d'émotions tuent le cerveau.
Surpassé par trop d'infos,
Il préfère fuir ce dingo,
Dans un monde où tout est faux.
Dans un monde où tout est faux !
Nous fuyons la déraison.
Libère le bizarre !
Chaos autorisé.
Oui, libère tout ce qui est singulier !
Ta personnalité, la vraie.
Laisse le chaos et libère le dingo !
Libère le bizarre !
Chaos autorisé.
Oui, libère tout ce qui est singulier !
Ta personnalité la vraie.
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2. |
En retard
02:10
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Ça tombe sur moi, faut que je me réveille !
Un rendez-vous d-d-d-déterminant :
Je saute vite dans mes plus beaux vêtements.
Je brosse mes cheveux,
Ma barbe et puis mes dents.
Et ma voiture ne démarre pas.
Et puis, là, le bus, il passe devant moi.
Va falloir courir jusqu'à cet arrêt là.
Je suis tout transpirant.
Et pour mon rencard je suis...
En retard,
Pressé,
Je me grouille.
Je suis à la bourre, faut activer.
Vérifier si j'ai bien tous les bons dossiers...
Il m'en manque. Et, merde !
Je dois passer les chercher.
Mon bureau fermé...
Mais où ai-je mis la clé ?
Oh, ben tant pis...
Je vais encore baratiner.
Une collègue vient m'apostropher.
Elle me complimente,
Me propose un café.
Je la trouve sexy.
J'ose pas remballer.
Je lui dis d'attendre
Et je file car je suis encore...
En retard,
Pressé,
Je me grouille.
Je suis à la bourre, faut activer.
Pressé...
Arrivé dans la salle de réunion
Mais tous les sièges sont vides.
Je vérifie l'agenda
Mais je me suis trompé de jour.
C’était pour demain.
Non !
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3. |
Etre un homme
03:18
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Faux ! Echo, libido !
C’est lorsque mes mots sonnent faux.
Ma médiocrité fait l'écho.
Être un homme, non, ce n’est pas grand-chose.
Mon cœur se livre trop vite à l'autre.
me charitable y croit et saute.
Être un homme, non, ce n’est pas grand-chose.
Ma dérive se blesse sur ma chair épaisse.
Mon esprit funeste, mon cœur en détresse.
Faux !
Et mon cœur me pousse à la faute.
L’ambiance est moite un rien trop chaude.
Être un homme, non, ce n’est pas grand-chose.
Mes émotions frisent l'overdose.
Si je me dévoile ce sera grandiose.
Être un homme, non, ce n’est pas grand-chose.
Ma dérive se blesse sur ma chair épaisse.
Mon esprit funeste, mon cœur en détresse.
Ma dérive m'empêche, ma chair est de mèche.
Mon esprit empeste. Mon cœur est complètement à l'ouest.
Fais moi juste un geste. Je me sens à l'ouest.
Ma dérive se blesse sur ma chair épaisse.
Mon esprit funeste, mon cœur en détresse.
Mon cœur en détresse.
En détresse !
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4. |
L'Aube d'avril
04:09
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|||
Oh ! Au-delà de l'aube d'avril,
S'éloigne un bataillon
De sentiments cherchant asile
Au fond d'un cœur à l’abandon.
Au-delà de l'aube d'avril,
S'accroche le compagnon
De l'indéchiffrable code subtil,
Savoir ou non s'ils s'aimaient.
S’accorder un peu plus que nos signes hésitants.
Démêler ce code confidentiel.
Désarroi réveille la bête !
Prends garde qu’elle ne parte en quête.
En quête de ce qui l’obsède.
S’acharne jusqu’à ce que tu cèdes !
Oh ! Au-delà de l'aube d'avril,
Creuseras-tu le sillon ?
Quitte à faire fuir ce crocodile
Troublé par tant d'indécision.
Loin des cris où se noya,
Son esprit fuyant l'effroi.
D’au-delà de l'aube d'avril,
Fuir mais ils s'aimaient.
A trop rêver nos heures,
Télépathie de lire tes pensées.
Fantasmer la saveur,
Quand tout s’efface, ne garder que l’anxiété.
Désarroi réveille la bête !
Prends garde qu’elle trouve une nouvelle quête.
En quête de ce qui l’obsède.
S’acharne jusqu’à ce que tu cèdes !
Est-il bien utile d’aggraver
Cette délicate paranoïa ?
Et sous la pression céder
Aux avances que suscitent l’émoi ?
Il faut qu’on cache, il faut,
Il faut qu’on reste muet.
Des maniaques du sous-entendu
Latent et circonspect.
Coïter !
C’est le temps de concrétiser nos souhaits.
Oh ! Au-delà de l'aube d'avril,
Tu restes une illusion.
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5. |
Oracle
03:44
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Mort ! Dans l’arrière salle d’un bar désert,
Elle tire la treizième arcane.
Fort ! Lorsqu’elle me charme par sa lumière,
Mon sort n'est pas si fatal.
Homélie ! C’est peut-être terrifiant
Même si c'est qu’une fiction, c'est qu’une fiction.
Homélie ! Quoi de plus séduisant
Même si c'est une vision, c'est une vision.
Quand l’oracle m'a touché,
Ça m’a ravagé.
Quand l’oracle m'a touché,
Sa prophétie est devenue réalité.
Hors ! Je fuis, je sors de ce bar désert.
Elle me poursuit ventre à terre.
Sors ! Je suis charmé par cette étrange sorcière.
Je l’admire, je la vénère.
Belle, irréelle,
Un rien malsaine et même si c'est
Pas une fiction, pas une fiction, je crois
Que je suis à elle,
Force vénérienne, et même si c'est
Pas une vision, pas une vision.
Quand l’oracle m'a touché,
Ça m’a ravagé.
Quand l’oracle m'a touché,
Sa prophétie est devenue réalité.
Revêtue d'une robe indécente,
S’approche de moi suante.
Sur mon corps, sa langue incandescente
Dessine frétillante.
Je déchire ses haillons
Et je goûte le sel
De sa bouche incandescente.
Je me déchaîne en elle.
Quand l’oracle m'a touché,
Sa prophétie est devenue réalité.
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6. |
Déconnecté
04:13
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Le mal de l'espace, c'est pour les moussaillons ;
Vomis deuxième classe à l'odeur infâme.
Tel un samouraï qui découpe des citrons,
En criant banzaï pour ses compagnons.
Je me baladais, médite là-dessus,
Kilomètres sur la map.
Les derniers ragots virtuels, c’est mon opium.
Je règne mais ces jeux me rendent gaga.
Je fais du dégât avec des oiseaux furieux.
Je règne mais est-ce vraiment sérieux.
Bonbons écrasés, je connais toute la saga, je crois...
Ben oui, c'est dit. Info et débat : j'y crois !
Tout y passe même les exploits avec des chats.
Oui, je veux me déconnecter
Mais je suis trop captivé.
Dur de revenir à la réalité...
Oui, je veux me déconnecter
Mais je suis trop captivé.
Dur de revenir à la réalité...
Craquer !
Attiré par l’écran comme un insecte défoncé.
Impossible d’arrêter, je suis déphasé.
Oui, je veux me déconnecter
Mais je suis trop captivé.
Dur de revenir à la réalité...
Bug ! Bug !
Sur un gazouillis, 140 caractères,
Ma vie, mon mépris, état d'âme et fièvre.
Fil d'actualité, je me sens méprisé.
Personne n'a liké, je suis déprimé.
États d'âme immodérés, opinions de raciste,
Journalisme niveau zéro, blogueurs niais...
Bain de seigle, ça c'était du pipi de chat;
Aujourd’hui soigne-toi en fumant la ganja.
Ramène ta putain de science dans le débat.
Dans ce groupe débile, on pensera pour toi, crois moi.
Fourre-tout de choix et parfois pire que l'on croit.
Ho oui, tu dois avoir raison à tout prix.
Tu dis, t'y crois mais ta parole despotique
Brandit l'oriflamme du scientisme tyrannique.
Oui, je veux me déconnecter
Mais je suis trop captivé.
Dur de revenir à la réalité...
Oui, je veux me déconnecter
Mais je suis trop captivé.
Dur de revenir à la réalité...
Craquer !
Attiré par l’écran comme un insecte défoncé.
Impossible d’arrêter, je suis déphasé.
Oui, je veux me déconnecter
Mais je suis trop captivé.
Dur de revenir à la réalité...
Bug ! Bug !
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7. |
La Fête
02:49
|
|||
C’était une drôle d’histoire
Où je broyais du noir à une fête.
Pendant que tout le monde se marre,
Je gamberge, je me prends la tête.
C’est le week-end,
Un week-end où je suis chic, quoi.
Et mes chaussures sont cirées.
Je mets, je mets mes ray-ban,
Mon costume noir
Un peu kitch et serré.
C’est une soirée triviale.
Dans quoi me suis-je encore fourré ?
C’était une drôle d’histoire
Où je broyais du noir à une fête.
Pendant que tout le monde se marre,
Je gamberge, je me prends la tête.
Comme des bestiaux sur la piste de danse.
Quel drôle de rituel de l'ordinaire,
Conforme aux normes sociales,
Faire l'idiot, porter haut le flambeau.
L’humanité inspirée
Par l'écho médiocre et faux.
Comme cette file de bâtards
Prêt pour ces jeux tendancieux.
Écarteler ces minables,
Éclabousser ces ringards,
De leur sang, de leur sens,
Dévoiler l’inconsistance.
Thérapie globale pour agités du bocal.
Mais rendez-vous, mais rendez-vous aux autorités locales.
Taser picote, dépote, injure, brimade
Et me voilà à écoper, écroué dans une prison.
Quel con ! J’ai craqué, payé.
Manières et manies, je me suis dénoncé.
Con, dans un asile, enfermé.
Tout ça pour faire comme tout le monde
Et pour danser.
C’était une drôle d’histoire...
Je gamberge, je me prends la tête.
Idiot !
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8. |
Cerveau central
03:07
|
|||
Encore l'habile ivresse
Qui te met dans tous tes états.
Des intentions perverses,
De simples gestes que tu fantasmes.
Hors du contexte, corps et cris ;
L’âme un peu leste, barbarie ;
Preuve de souplesse, étudie
Chaque viscosité du vice.
Mais où est...
Où est ton cerveau central ?
Mais où est...
Ta raison, ton idéal ?
Et dans l'abîme, tu crèves...
Tu rêves d'ennui. La liesse, la hargne,
La montée de la sève
Te pousse, rien ne m'épargne...
Et quoi, et toi, qu'est-ce que t'y gagnes ?
Mais où est...
Où est ton cerveau central ?
Mais où est...
Ta raison, ton idéal ?
Allume la mèche mais les risques sont pour toi.
Et dans un élan, je sais que tu le regretteras,
Qu’une fois sobre ta culpabilité fera loi.
Tu es dans le jeu.
Oui mais l'homme est faible.
Et dans ce jeu gagne
Ceux qui sont vicieux comme toi.
Gagne et vite, barre-toi ! T'es débile ou quoi ?
Mais qui, de quoi es-tu vraiment cap' ?
Ouais, baisse ton futal ça c'est fatal.
Râpe-la, griffe-la et bourrine-moi tout ça.
Baise-la puis barre toi et oublie moi tout ça.
Dégomme, assomme, fait la monter au mat,
Défonce-là, donne lui tout ce que t'as,
Vas-y mais fourre-la !
|
||||
9. |
Ma dévotion
03:28
|
|||
Mon avenir sera l'accomplissement.
Confiance absolue, je lâche prise aveuglément.
Mon estime est bien le maître mot.
Je suis prêt à tout pour devenir ton unique dévot.
Devenir incroyable, devenir ton esclave,
Un héros modulable, allégeance...
C’est ma dévotion !
Mon adoration !
C’est de l'abnégation !
C’est ma dévotion !
Même si l'intolérable
Fait de nous les coupables.
Que tu sois dieu ou diable,
Jamais je ne violerais mon serment.
Je suis libre de pouvoir croire en toi.
J'ai la conviction que tu ne me décevras pas.
Et, tu es bien de chair et de sang.
Nous nous nourrissons de discussion, c'est enrichissant.
Enfin, serein, je m'abandonne,
Plongeant dans ce profond canyon.
Croquer dans la pomme, voie de Sodome.
C’est ma dévotion !
Mon adoration !
C’est de l'abnégation !
C’est ma dévotion !
Inspiré, électrique,
Passionné et physique...
Inspiré, platonique,
Mon serment… Il est impitoyable.
Il est inavouable.
C’est ma dévotion !
Mon adoration !
De l'abnégation !
|
||||
10. |
La Devise
03:40
|
|||
Comme un homme qui est au bout du rouleau,
Recherche des signes d'espérance.
Cette devise résonne comme un écho,
Aveuglé par ses croyances.
Tu vivras toujours grande et belle
Et ton invincible unité
Aura pour devise immortelle :
Le roi, la loi, la liberté.
Ô Belgique, ô mère chérie,
À toi nos cœurs, à toi nos bras,
À toi notre sang, ô Patrie !
Nous le jurons tous, tu vivras !
Et ta main souveraine et fière,
Désormais peuple indompté,
Grava sur ta vieille bannière :
Le roi, la loi, et ses croyances.
Tu vivras toujours grande et belle
Et ton invincible unité
Aura pour devise immortelle :
Le roi, la loi, la liberté.
Après des siècles d'esclavage,
Le belge sortant du tombeau
A reconquis par son courage
Son nom, ses droits et son drapeau.
À jamais resserrons ensemble
Tous les liens de fraternité.
Et qu'un même cri nous rassemble :
Le roi, la loi, la liberté.
Tempère et empruntons une autre voix,
Nos propres choix.
Promesse, comme une devise.
Promesse, tu réalises.
Cette posture absurde et démodée,
Aucune fierté, aucune identité,
Survivra sauf si tu te rebelles,
Survivra sauf si tu crois en toi.
|
||||
11. |
Masque d'ivoire
02:59
|
|||
Amer et sucré,
Un sentiment désincarné.
Dépit et malgré,
Et on lève le voile sur ce mystère.
Tu succombes, t'es attiré.
Un jour nos masques vont se déchirer.
Masque d'ivoire
Impassible reflet de nos peaux,
Oasis obscène.
Brillante, elle s'éclipse.
Subitement, paraît être contraire
En brouillant les pistes.
Deux êtres entortillés et scindés
Et pour s'entre-défaire.
S'attirer sans pouvoir se toucher.
Masque d'ivoire
Impassible reflet de nos peaux,
Oasis obscène.
Heaume et cacha
Les paumes. Se frôlent malgré soi,
Prônent. Évitent le bizarre,
Sérum. Contrôle de l'émoi
Et l'homme. Il n'est rien que ça :
Homme. Rien au-delà,
Conditionne ses actes et ses choix,
Façonne. Un jour explosera.
Masque d'ivoire
Impassible reflet de nos peaux,
Oasis obscène.
|
||||
12. |
La Stratégie du choc
03:57
|
|||
Ce qu'on malmène
Conserve en soi des stigmates excavés.
C'est comme une fièvre
Qui infecte et nous incite à nous enclaver.
La stratégie du choc !
Horrifié, travaillé à chaud,
C’est la raison qui est bâillonnée.
C’est la raison qui est bâillonnée.
La raison est bâillonnée.
Tel un appât qui décampe
Face au prédateur décidé.
Traumatisé, incapable de réagir
Ou de résister.
La stratégie du choc !
Horrifié, travaillé à chaud,
C’est la raison qui est bâillonnée.
Anesthésie, anesthésié….
La stratégie du choc
Terminé, ce monde est chaos.
Déconstruire et bâtir du plus beau.
|
K-Lizeüm Nandrin, Belgium
K-Lizeüm est un groupe de metal avec des textes en français. Choix audacieux dans l'univers du métal ou la langue de
Shakespeare est prédominante.
K-Lizeüm fait sonner ses mots tels des slogans, des déclarations d'amour à la vie et à la fête. Le tout soutenu par des guitares saturées et puissantes qui naviguent dans des compositions parfois déroutantes mais toujours catchy.
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